Irmon Kabuverdianus, Nu Uza Y Divulga Alfabétu Kabuverdianu Ofísial(AK, ex-ALUPEC)

Saturday, February 20, 2010

Niger - Un coup d'Etat prévisible

 

Par RFI

Depuis trois mois, bon nombre de Nigériens prévoyaient une réaction de l'armée. La date du 22 décembre dernier a marqué l'expiration du deuxième mandat de Mamadou Tandja qui, pour se maintenir au pouvoir au-delà de cette date, avait dissous le Parlement et fait adopter par référendum une nouvelle Constitution. 

D'autres facteurs ont aussi compté dans la décision de renverser Mamadou Tandja.
L'armée a visiblement voulu donner une dernière chance à la négociation menée par la CEDEAO. Mais, mardi 16 février, le sommet des chefs d'Etats de l'organisation sous-régionale n'a pu faire qu'un constat d'échec. Les cartes du dialogue épuisées, les militaires ont renversé 48 heures après ce sommet le président Tandja.

Plusieurs facteurs les y ont incités. Après la rupture du dialogue avec l'opposition, les militaires ont probablement craint un durcissement du régime Tandja avec à la clef la mise à l'écart au sein de l'armée d'éléments jugés suspects. Les putschistes ont peut-être également décidé d'agir rapidement pour ne pas être pris de vitesse par un autre groupe : des officiers supérieurs, par exemple, qui auraient pu faire le coup avant eux.

Selon une source bien informée de la région, au sein des forces armées nigériennes un ou deux autres groupes de militaires se préparaient aussi. Ceux qui ont pris le pouvoir sont pour la plupart issus de la jeune génération et font partie des cadres intermédiaires qui seraient, selon un diplomate de Niamey, moins compromis avec le régime Tandja et moins corrompus.

La junte, qui a dû prendre quelques assurances chez les voisins, ne peut pas échapper aux condamnations formelles. Mais l'éviction de Mamadou Tandja est sans aucun doute perçue comme un soulagement, en tout cas comme une potentielle solution pour ramener le Niger sur les rails de la démocratie, à condition bien sûr que les putschistes jouent le jeu.

Source: http://www.rfi.fr/contenu/20100220-coup-detat-previsible

Níger: Ban Ki-moon condenou golpe de Estado
02h00m

Nova Iorque, 20 fev (Lusa) - O secretário-geral da ONU, Ban Ki-moon, condenou o golpe de Estado no Níger e apelou ao respeito pelo estado de direito e pelos direitos do homem, declarou sexta feira o seu serviço de imprensa em comunicado.

Ban Ki-moon "condena o golpe de Estado ocorrido a 18 de fevereiro no Níger. Reitera que desaprova qualquer mudança anticonstitucional de governo e qualquer tentativa para permanecer no poder por vias anticonstitucionais".

O líder da O.N.U "toma nota da declaração do Conselho Supremo para a Restauração da Democracia que indicou a sua intenção de restabelecer a ordem constitucional no Níger".
Este texto da agência Lusa foi escrito ao abrigo do novo Acordo Ortográfico.

Fonte: http://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Interior.aspx?content_id=1499606

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